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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S53, 2022.
Artículo en Francés | ScienceDirect | ID: covidwho-1867526

RESUMEN

Introduction Le diagnostic de l'infection SARS-CoV-2 est basé sur la détection du virus par rt-PCR. Une application à été élaborée qui permet d'aider au diagnostic de la COVID-19 sans prélèvement biologique en utilisant des signaux physiologiques recueillis par une montre connectée et un bref questionnaire sur smartphone. L'intelligence artificielle par deep learning/réseaux de neurones a été utilisée pour produire un algorithme de classification diagnostique de COVID-19. Cette étude a pour but d'évaluer les performance diagnostiques de l'application dans des conditions du diagnostic clinique chez des malades et des soignants français. Matériels et méthodes Etude observationnelle multicentrique portant sur des patients hospitalisés et des soignants chez lesquels un test PCR à la recherche de SARS-CoV-2 doit être réalisé (cas suspect ou contact). L'enregistrement se faisait via une montre jumelée à un smartphone dans un délai de 3 jours du test PCR. Recueil d'information clinique et enregistrement par montre connectée de la fréquence cardiaque, de l'intervalle RR, la conductance galvanique de la peau. Les flux de données étaient synchronisés et fenêtrés. L'analyse des résultats porte sur les sensibilité, spécificité, taux de faux positifs et de faux négatifs de l'application par rapport à la PCR. Un questionnaire téléphonique à 7 et 15 jours a été réalisé pour connaitre l'évolution clinique et les résultats d'éventuelles PCR de contrôle. Résultats D'aout 2020 à Mars 2021, 363 participants (239 patients et 94 soignants) ont été inclus et 305 enregistrements étaient analysables. Le jour de l'enregistrement 167 participants étaient asymptomatiques (46 %). Le suivi complet des participants à J7 et J14 a été réalisé pour 248 participants,162 (65.3 %) avait une PCR- et absence de symptôme (P-S-), neuf (3.6 %) des symptomes et PCR neg (P-S+), 62 (25,4 %) un COVID symptomatique PCR+ (P+S+), et 14 (5.6 %) une PCR+ asymptomatique (P+S-). Les données acquises ont été répartie dans différents set d'analyse. Un Training set (52), un Validation set (17) et un Test set (18). Trois modèles de réseaux de neurones ont été entrainé sur les données acquises. Les capacités diagnostiques de l'application ont été évaluées à partir de deux combinaisons de paramètres acquis par la montre. La classification était correcte avec une efficacité (eff) de 99.1 %,un taux de faux positif (FP) de 3 % et pas de faux négatif (FN) pour la première combinaison et eff=97 %, .FP=0, FN=5 % pour la deuxième. Conclusion Les performance diagnostiques de l'application s'appuyant sur des réseaux de neurones entrainés en condition diagnostique chez des malades et des soignants français imitent très bien les performances des tests PCR. L'utilisation d'outils connectés capturant des signaux physiologiques associés à des analyse d'intelligence artificielle et de réseaux de neurones pourrait permettre de réduire le recours aux tests biologiques en ciblant les patients les plus suscpet d'infdection virale active. Liens d'intérêts déclarés Neu Tiger en tant qu'investigateur

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S42-S43, 2022.
Artículo en Francés | ScienceDirect | ID: covidwho-1867511

RESUMEN

Introduction La réévaluation et la traçabilité des antibiothérapies et de leur durée sont des items essentiels du bon usage des antibiotiques (BUA). Notre établissement impliqué dans cette démarche et appuyé par la commission des anti-infectieux (COMAI) réalise des enquêtes annuelles sur ces items. L'objectif de ce travail était de présenter l'évolution sur quatre ans des pratiques de traçabilité et de réévaluation des antibiothérapies. Et de mesurer l'impact des différentes actions menées par la COMAI sur trois paramètres étudiés chaque année. Matériels et méthodes Les paramètres étudiés étaient pour les antibiothérapies à visée curative : la réévaluation à J3, la mention de la durée du traitement, et la présence d'une justification de la durée lorsqu'elle dépasse 7 jours. Durant 4 ans une enquête annuelle était réalisée un jour donné par un binôme pharmacien/infectiologue se déplaçant dans chaque service. Une grille d'évaluation était remplie pour chaque patient ayant une antibiothérapie curative en cours. Les antibioprophylaxies, les traitements antituberculeux et les traitements de moins de 48h étaient exclus de l'étude. Résultats Depuis 2017, la prévalence de prescriptions d'antibiothérapies curatives est restée stable à 15 % sauf en 2021 (19 %). En 2021, la majorité des antibiothérapies curatives concernaient des infections pulmonaires (réanimation et médecine) dont 59 % liées à la COVID-19. Une augmentation de la traçabilité de la réévaluation à J3 initiale a été observée de 2017 à 2018 (48 % vs 64 %) puis une stagnation autour de 60 % a été observée. Un constat identique a été fait pour les durées de traitement. Amélioration entre 2017 et 2018 avec traçabilité de la durée passant de 44 % à 52 % et de la justification des durées > 7 j passant de 45 % à 70 % puis stabilisation. Néanmoins en 2021, une baisse a été observée pour la traçabilité de la justification des traitements > 7J (46 %). Conclusion Nos résultats montrent que les actions menées suite à la première enquête permettent une amélioration des pratiques. Toutefois un plafond de verre dans l'adhésion à ces mesures existe malgré la mise en place d'actions spécifiques (messages pop-up dans les logiciels de prescription, présentation des résultats en CME, courriers adressés aux chefs de service). La pandémie a eu un rôle négatif avec une baisse de la justification des traitements > 7j en lien avec un nombre d'infection respiratoire bactérienne secondaire à la COVID-19 important. Ce travail montre la nécessité de répéter les campagnes de sensibilisation afin d'améliorer dans la traçabilité de l'évaluation des prescriptions antibiotiques dans les dossiers des patients. Aucun lien d'intérêt

3.
Infect Dis Now ; 52(3): 138-144, 2022 May.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-1670546

RESUMEN

OBJECTIVES: Diagnosis of COVID-19 is essential to prevent the spread of SARS-CoV-2. Nasopharyngeal swabs (NPS) remain the gold standard in screening, although associated with false negative results (up to 30%). We developed a 3D simulator of the nasal and pharyngeal cavities for the learning and improvement of NPS collection. PATIENTS AND METHODS: Simulator training sessions were carried out in 11 centers in France. A questionnaire assessing the simulator was administered at the end of the sessions. The study population included both healthcare workers (HCW) and volunteers from the general population. RESULTS: Out of 589 participants, overall satisfaction was scored 9.0 [8.9-9.1] on a scale of 0 to 10 with excellent results in the 16 evaluation items of each category (HCWs and general population, NPS novices and experienced). The simulator was considered very realistic (95%), easy to use (97%), useful to understand the anatomy (89%) and NPS sampling technique (93%). This educational tool was considered essential (93%). Participants felt their future NPS would be more reliable (72%), less painful (70%), easier to perform (88%) and that they would be carried out more serenely (90%). The mean number of NPS conducted on the simulator to feel at ease was two; technical fluency with the simulator can thus be acquired quickly. CONCLUSION: Our simulator, whose 3D printing can be reproduced freely using a permanent open access link, is an essential educational tool to standardize the learning and improvement of NPS collection. It should enhance virus detection and thus contribute to better pandemic control.


Asunto(s)
Prueba de COVID-19/métodos , COVID-19 , Impresión Tridimensional , COVID-19/diagnóstico , Prueba de COVID-19/instrumentación , Humanos , Nasofaringe , SARS-CoV-2
4.
Infectious diseases now ; 2021.
Artículo en Inglés | EuropePMC | ID: covidwho-1519180

RESUMEN

Introduction. Persistent symptoms have recently emerged as a clinical issue in COVID-19. We aimed to assess the prevalence and risk factors in symptomatic non-hospitalized individuals with mild COVID-19. Methods. We performed a prospective cohort study of symptomatic COVID-19 outpatients, from March to May 2020, with weekly phone calls from clinical onset until day 30 and up to day 60 in case of persistent symptoms. The main outcomes were the proportion of patients with complete recovery at day 30 and day 60 and factors associated with persistent symptoms. Results. We enrolled 429 individuals mostly women (72.5%) and healthcare workers (72.5%), with a median age of 41.6 years [IQR 30-51.5]. Symptoms included: cough (69.7%), asthenia (68.8%), anosmia (64.8%), headaches (64.6%), myalgia (62.7%), gastrointestinal symptoms (61.8%), fever (61.5%), and ageusia (60.8%). Mean duration of disease was 27 days (95%CI: 25-29). The rate of persistent symptoms was 46.8% at day 30 and 6.5% at day 60 consisting in asthenia (32.6%), anosmia (32.6%), and ageusia (30.4%). The probability of complete recovery was 56.3% (95%CI: 51.7-61.1) at day 30 and 85.6% (95%CI: 81.2-89.4) at day 60. Factors associated with persistent symptoms were age >40 (HR 0.61), female sex (HR 0.70), low cycle threshold (HR 0.78), and ageusia (HR 0.59). Conclusions. COVID-19 — even in its mild presentation — led to persistent symptoms (up to one month) in nearly half of individuals. Identification of risk factors such as age, gender, ageusia and viral load is crucial for clinical management and argues for the development of antiviral agents.

5.
Med Mal Infect ; 50(3): 243-251, 2020 May.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-1409419

RESUMEN

Since the first case of human infection by the Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV) in Saudi Arabia in June 2012, more than 2260 cases of confirmed MERS-CoV infection and 803 related deaths have been reported since the 16th of October 2018. The vast majority of these cases (71%) were reported in Saudi Arabia but the epidemic has now spread to 27 countries and has not ceased 6 years later, unlike SARS-CoV that disappeared a little less than 2 years after emerging. Due to the high fatality rate observed in MERS-CoV infected patients (36%), much effort has been put into understanding the origin and pathophysiology of this novel coronavirus to prevent it from becoming endemic in humans. This review focuses in particular on the origin, epidemiology and clinical manifestations of MERS-CoV, as well as the diagnosis and treatment of infected patients. The experience gained over recent years on how to manage the different risks related to this kind of epidemic will be key to being prepared for future outbreaks of communicable disease.


Asunto(s)
Infecciones por Coronavirus/virología , Coronavirus del Síndrome Respiratorio de Oriente Medio/fisiología , Animales , Antivirales/uso terapéutico , Camelus/virología , Quirópteros/virología , Enfermedades Transmisibles Emergentes/epidemiología , Enfermedades Transmisibles Emergentes/prevención & control , Enfermedades Transmisibles Emergentes/virología , Infecciones por Coronavirus/diagnóstico , Infecciones por Coronavirus/epidemiología , Infecciones por Coronavirus/terapia , Manejo de la Enfermedad , Reservorios de Enfermedades , Epidemias , Oxigenación por Membrana Extracorpórea , Genoma Viral , Salud Global , Humanos , Higiene , Coronavirus del Síndrome Respiratorio de Oriente Medio/genética , Coronavirus del Síndrome Respiratorio de Oriente Medio/aislamiento & purificación , Factores de Riesgo , Arabia Saudita/epidemiología , Tasa de Supervivencia , Evaluación de Síntomas , Viaje , Vacunas Virales
6.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S68-S69, 2021.
Artículo en Francés | ScienceDirect | ID: covidwho-1336501

RESUMEN

Introduction Les manifestations cliniques de la COVID-19 sont principalement respiratoires mais le SARS-CoV-2 peut toucher tous les organes. Les manifestations cutanées sont fréquentes et variées mais leur description a le plus souvent été hospitalière alors même que 80 % des patients atteints de la COVID-19 ne nécessitent pas d’hospitalisation. Les engelures et les exanthèmes sont les 2 manifestations dermatologiques les plus décrites. Le but du travail était de déterminer la prévalence, les caractéristiques des patients et l’évolution de la COVID-19 en fonction de la présence d’engelures et/ou d’un rash chez les patients ambulatoires. Matériels et méthodes Large cohorte régionale observationnelle de patients ambulatoires COVID-19 suivis par un système de télésurveillance comprenant uniquement des patients>18 ans qui ont dû remplir un questionnaire standardisé de suivi. Les critères d’étude étaient l’incidence, les caractéristiques cliniques et l’évolution des patients présentant des engelures et/ou un rash, en comparaison à ceux n’ayant aucune de ces lésions cutanées. Résultats Du 09/03/2020 au 22/09/2020 : 28 957 patients ambulatoires ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 43,1±14 ans et le sex-ratio (H/F) était de 0,58. La prévalence du rash et des engelures était respectivement de 9,5 % (2756/28 957) et 3,7 % (1082/28 957). En analyse multivariée, la présence d’un rash survenait préférentiellement chez les asthmatiques ([OR]=1,14 ;IC95 %=1,02–1,28), et était significativement associée à l’asthénie, frissons et myalgies ([OR]=2,01 ;IC95 %=1,59–2,53), aux symptômes respiratoires (dyspnée [OR]=1,18 ;IC95 %=1,07–1,29, toux [OR]=1,15 ;IC95 %=1,05–1,26, douleurs thoraciques [OR]=1,22 ;IC95 %=1,11–1,33, oppressions thoraciques [OR]=1,33 ;IC95 %=1,21–1,46), aux symptômes gastro-intestinaux (anorexie [OR]=1,36 ;IC95 %=1,24–1,49, nausées/vomissements [OR]=1,36 ;IC95 %=1,24–1,49, diarrhées [OR]=1,54 ;IC95 %=1,42–1,68), et à l’anosmie/agueusie ([OR]=1,23 ;IC95 %=1,13–1,34). La présence d’engelures était significativement associée aux douleurs thoraciques ([OR]=1,33 ;IC95 %=1,15–1,53), oppressions thoraciques ([OR]=1,24 ;IC95 %=1,07–1,43), nausées/vomissements ([OR]=1,35 ;IC95 %=1,16–1,57), et anosmie/agueusie ([OR]=1,87 ;IC95 %=1,64–2,14). Une évolution défavorable (hospitalisation ou décès) est survenue chez 1119 patients (3,9 %). Les patients ayant présenté des engelures étaient significativement moins sujets à avoir une évolution défavorable ([OR]=0,64 ;IC95 %=0,43–0,97). Conclusion Les patients COVID-19 ambulatoires ayant un rash et/ou une engelure étaient le plus souvent des femmes. La présence d’engelures était associée significativement à moins d’hospitalisations.

7.
Clinical Microbiology & Infection ; 26:26, 2021.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-1208621

RESUMEN

OBJECTIVES: Studies on coronavirus disease 2019 (COVID-19) have mainly focused on hospitalized patients or those with severe disease. We aim to assess the clinical characteristics, outcomes and factors associated with hospital admission or death in adult outpatients with COVID-19. METHODS: This is a prospective cohort of outpatients with suspected or confirmed COVID-19, registered in Covidom telesurveillance solution for home monitoring of patients with COVID-19 in the Greater Paris area, from March to August 2020. The primary outcome was clinical worsening, defined as hospitalization or death within 1 month after symptom onset. RESULTS: Among 43,103 patients, mean age was 42.9 years (SD=14.3);93.0% (n=40,081) of patients were < 65 years old and 61.9% (n=26,688) were women. Of these 43,103 patients, 67.5% (n=29,104) completed a medical questionnaire on comorbidities and symptoms. The main reported comorbidities were asthma (12.8%;n=3,685), hypertension (12.3%;n=3,546) and diabetes (4.8%;n=1,385). A small proportion of all eligible patients (4.1% [95% CI: 3.9-4.2];1,751/43,103) experienced clinical worsening. The rate of hospitalisation was 4.0% (95% CI: 3.8-4.2;n=1,728) and 0.1% (95% CI: 0.1-0.2;n=64) died. Factors associated with clinical worsening were male sex, older age, obesity and comorbidities such as chronic renal disease or cancer under treatment. Probability of worsening was reduced with anosmia/ageusia. CONCLUSIONS: Clinical worsening was rare among outpatients. Male sex, older age and comorbidities such as chronic renal disease, active cancers or obesity were independently associated with clinical worsening. However, our cohort may include patients younger and healthier than the general population.

8.
Infect Dis Now ; 51(4): 368-373, 2021 Jun.
Artículo en Inglés | MEDLINE | ID: covidwho-1065114

RESUMEN

OBJECTIVE: To describe clinical, biological, radiological presentation and W4 status in COVID-19 elderly patients. PATIENTS AND METHODS: All patients ≥ 70 years with confirmed SARS-CoV-2 infection and hospitalized in the Infectious Diseases department of the Pitié-Salpêtrière hospital, Paris, France, from March 1st to April 15th 2020 were included. The primary outcome was death four weeks after hospital admission. Data on demographics, clinical features, laboratory tests, CT-scan findings, therapeutic management and complications were collected. RESULTS: All in all, 100 patients were analyzed, including 49 patients ≥ 80 years. Seventy percent had ≥2 comorbidities. Respiratory features were often severe as 48% needed oxygen support upon admission. Twenty-eight out of 43 patients (65%) with a CT-scan had mild to severe parenchymal impairment, and 38/43 (88%) had bilateral impairment. Thirty-two patients presented respiratory distress requiring oxygen support ≥ 6 liters/minute. Twenty-four deaths occurred, including 21 during hospitalization in our unit, 2 among the 8 patients transferred to ICU, and one at home after discharge from hospital, leading to a global mortality rate of 24% at W4. Age, acute renal failure and respiratory distress were associated with mortality at W4. CONCLUSION: A substantial proportion of elderly COVID-19 patients with several comorbidities and severe clinical features survived, a finding that could provide arguments against transferring the most fragile patients to ICU.


Asunto(s)
COVID-19/diagnóstico , Anciano , Anciano de 80 o más Años , COVID-19/diagnóstico por imagen , COVID-19/mortalidad , Femenino , Hospitalización , Humanos , Masculino , Pronóstico , Estudios Retrospectivos , Factores de Tiempo
9.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S77, 2020.
Artículo en Francés | EMBASE | ID: covidwho-829361

RESUMEN

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

10.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S94, 2020.
Artículo en Francés | EMBASE | ID: covidwho-826794

RESUMEN

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

11.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S102-S102, 2020.
Artículo | WHO COVID | ID: covidwho-726760

RESUMEN

Introduction La pandémie d’infections à SAR-CoV-2 a été l’origine de nombreux essais thérapeutiques et de prescriptions compassionnelles de molécules anciennes. La 1,3,7-triméthylxanthine (TMX) est la substance psychoactive la plus consommée au monde. Face à la cacophonie thérapeutique nous avons décidé de conduire une étude clinique de repositionnement de la TMX évaluant son impact sur l’évolution clinique de patients COVID-19 hospitalisés dans 2 services maladies infectieuses et tropicales de 2 CHU métropolitains. Matériels et méthodes Cette étude de cohorte rétrospective a été conduite durant le mois d’avril 2020 dans 2 CHU métropolitains de 2 régions différentes. Les critères d’inclusion étaient un âge>18 ans, une infection documentée à SARS-CoV-2 et l’absence de contre-indication à la prise de TMX. Les caractéristiques cliniques et antécédents des patients ont été obtenus à partir des dossiers médicaux informatisés par le biais de formulaires de collecte de données standardisés. Le score de gravité clinique (NEWS-2) à l’admission, la durée du séjour hospitalier et le statut à j6 ont été recueilli. Les patients recevaient soit la TMX 1 dose par jour le matin au petit déjeuner soit d’autres traitements (groupe contrôle). Le critère de jugement principal et les critères de jugements secondaires étaient évalués à j6 (mortalité, durée d’hospitalisation, sévérité de la maladie, recours à une antibiothérapie, la survenue d’effets secondaires). Cette étude a reçu les autorisations de la CNIL, d’un CPP et le protocole est publié sur inscrite sur clincialTrial.gov NCT04395742. Résultats Quatre-vingt-treize patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 67,3 ans (écart-type=17,1). Le groupe TMX et le groupe témoin comprenaient respectivement 26 et 67 patients. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre le groupe TMX et le groupes témoins pour les variables sexe, IMC, comorbidités, tabagisme ou traitement antihypertenseur. Le groupe TMX a nécessité moins de recours à une antibiothérapie (46,2 % vs 73,1 %, p<0,05). L’extension radiologique des lésions évaluées par TDM était plus importante dans le groupe témoin. La durée médiane de séjour à l’hôpital était significativement plus courte dans le groupe TMX (9,5 contre 15jours, p<0,05). Ceci étant confirmé en analyse multivariée. L’ORajusté TMX 4,87 [1,02 ;23,29] (p=0,044) d’avoir un séjour<7jours. Conclusion La TMX n’est autre que la caféine et notre étude consistait en une comparaison des patients prenant un café le matin par rapport aux autres. En torturant les données nous retrouvons une association entre café du matin et séjour<7jours. L’objectif caché de ce travail était de démontrer que des médecins de terrain à partir des données de vrais patients peuvent produire des conclusions inadéquates. Malgré une pression sociale majeure liée à la pandémie la méthodologie et le temps sont essentiels pour éviter les conclusions hâtives. Enfin, nous pensons que la prudence, l’échange et l’humour sont nécessaires pour éviter de s’enfermer dans des raisonnements erronés.

12.
No convencional en Francés | WHO COVID | ID: covidwho-726741

RESUMEN

Introduction L’âge et les comorbidités sont les facteurs de risque de décès les plus clairement établis au cours du COVID-19. L’objectif de notre travail était de décrire la présentation clinique, biologique et radiologique des patients de plus de 70 ans hospitalisés dans un service de maladies infectieuses et tropicales d’un ESR métropolitain pour une infection à Sars-CoV-2, et de déterminer le taux de mortalité 4 semaines (S4) après l’admission dans le service. Matériels et méthodes Étude observationnelle monocentrique ayant inclus tous les patients ≥ 70 ans admis dans le service du 01/03 au 15/04/2020, pour un COVID-19 confirmée biologiquement. Critère de jugement principal : statut vital à S4 après l’admission dans le service. Critères de jugement secondaires : durée d’hospitalisation, plus haut débit d’oxygène administré, lieux de vie à S4 pour les survivants, facteurs clinicobiologiques associés au décès à S4. Résultats Cent patients furent inclus pour l’analyse, dont 59 % d’hommes, avec un âge médian (IQR) de 79 ans (74–85). Cinquante-six pour cent avaient un score de Charlson ≥ 5 et 71 % avaient au moins 2 comorbidités [HTA (56 %), insuffisance cardiaque (31 %), démence (25 %), diabète (24 %) et/ou un cancer actif (21 %)]. Onze patients étaient sous immunosuppresseur et/ou corticoïde au long cours. Soixante-dix pour cent étaient admis avant le 7e jour des symptômes, 55 % avaient un score NEWS-2 ≥ 3, et 22 % nécessitaient une oxygénothérapie ≥ 3 litres/min à l’admission. Les symptômes les plus fréquents étaient fièvre (57 %), toux (50 %), dyspnée (36 %) et diarrhée (16 %). Une lymphopénie était présente dans 80 % de cas et une insuffisance rénale aiguë à l’admission dans 32 %. Parmi les 41 patients ayant eu un scanner thoracique, 68 % présentaient une atteinte parenchymateuse modérée à sévère (≥25 %), 57 % une atteinte bilatérale. Une oxygénothérapie≥6 litres/min a été nécessaire pour 32 patients en médiane 8jours après le début des symptômes. Trente-deux pour cent ont reçu des antibiotiques, 30 % de l’hydroxychloroquine et 7 % des corticoïdes. Le taux de mortalité à S4 était de 24 % (20 % chez les 70–79 ans, 31 % chez les 80–89 ans, 30 % chez les≥90 ans), incluant 19 décès survenus pendant l’hospitalisation. Quarante-quatre pour cent des survivants étaient au domicile à S4 et 21 % en SSR. En analyse multivariée, seules l’insuffisance rénale aiguë à l’admission (OR : 73,8, IC95 % : 5,7–3721,2, p=0,006) et une durée d’hospitalisation plus courte (7,1 vs. 11,1jours, OR : 0,70, IC95 % : 0,47–0,88, p=0,017) étaient significativement associées au décès. Conclusion Le taux de mortalité lors de l’épidémie de COVID des patients âgés de plus de 70 ans est de 19 %. Le décès survenait dans les premiers jours d’hospitalisation témoignant de l’aggravation brutale autour de j7–9. Toutefois certains patients malgré un âge avancé et de nombreuses comorbidités ont survécu malgré des besoins en oxygène massifs et sans traitement étiologique efficace.

13.
No convencional en Francés | WHO COVID | ID: covidwho-726691

RESUMEN

Introduction Afin d’éviter l’engorgement du système de soin et de soulager les praticiens ainsi que d’éviter les contaminations hospitalières, le dispositif de télésuivi COVIDOM a été mis en place en urgence à l’échelle de l’Ile de France. Il permet le suivi des patients à domicile atteint du COVID-19. Il s’agit d’une initiative réalisée en partenariat entre l’AP-HP (Assistance des Hôpitaux de Paris), l’ARS (Agence régionale de Santé) et l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) Ile-de-France. Nous présentons ce dispositif. Matériels et méthodes Description et évaluation du dispositif COVIDOM déployé en Ile-de-France. Résultats COVIDOM est un dispositif de télésuivi reposant sur des questionnaires renseignés par le patient, atteint de COVID, 1 ou 2 fois par jour ;7 items étaient renseignés (fréquence cardiaque, dyspnée, fréquence respiratoire, température, malaise, frissons, difficulté au confinement) et généraient des alertes vertes, oranges ou rouges en fonction des seuils définis. Les alertes étaient traitées par un plateau de télésurveillance supervisé par des médecins représentant au total plus de 2 000 personnes sur l’ensemble de la période. Les patients pouvaient être inclus en consultation (de ville ou hospitalière), en sortie d’hospitalisation ou par la régulation du SAMU et étaient suivi 30j au total. Finalement du 9 mars au 8 juin 2020, 70 914 patients ont été inclus par 10 000 médecins, l’âge médian des patients était de 43 ans avec un sexe ratio de 0,71. Au total 266 619 alertes ont été générés dont 22 958 alertes rouges et 243 661 oranges. Au pic de l’épidémie, jusqu’à 10.000 alertes/jour ont été prises en charge par 40 « cellules » de télésurveillance, soit 200 postes de travail 7j/7 de 8h à 20h. La capacité de suivi était d’environ 1.200 patients par cellule. Sur le plateau 1.100 intervenants de télésurveillance (ITS) ont été formés : externes médecine/dentaires, professionnels de santé (kiné, pharmaciens, IDE, dentistes, cadres de santé), plus de 990 médecins référents (salariés AP-HP, libéraux, retraités) et enfin plus de 500 bénévoles, ces derniers étaient chargé s de rappeler les patients « non répondants ». Au total, le délai moyen avant prise en charge d’une alerte rouge était de 4,24minutes et 427 appels SAMU ont été déclenchés par la plateforme, 858 patients ont été hospitalisés et 73 sont décédés. Conclusion COVIDOM est un dispositif efficace et sécurisé, simple aisément transposable et reproductible. Il s’agit de la première expérience de télémédecine de cette envergure deployée dans le cadre d’une pathologie infectieuse aiguë. Il a participé à éviter l’engorgement des structures de soin qui ont pu se consacrer à la prise en charge des patients sévères.

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